Rendez-vous à 22h30, place des Nations unies de Casablanca.
Le sit-in des libertés débute et les premiers slogans se font entendre. « Porter
une jupe n’est pas un crime », « égalité homme/femme »… Si lors
de la manifestation des jupes, plusieurs femmes portaient des robes pour
soutenir les deux jeunes filles d’Inezgane, lundi 6 juillet les femmes portaient
robes signées, talons hauts et maquillage. Loin de la tenue idéale pour une
manifestation… qui de surcroît pourrait mal tournée. Étaient-ils sûrs que tout
se passerait bien ? Ou attendaient-ils les caméras et les photographes,
affublés de la sorte ? Célébrités de la scène médiatique marocaine
offraient interviews aux journalistes et photos avec les fans. Au bout de
seulement 45 minutes, la manifestation s’est achevée, sur ordre de quelques
participants, se distinguant en tant qu’organisateurs, un poste auquel personne
ne les a nommés. Un groupe se rassemble alors en scandant les mots « Dieu,
la Patrie, le Roi ». S’ils font beaucoup de bruit, ils ne revendiquent
cependant rien. Voyant ces jeunes gens, le gratin casablancais a préféré fuir
rapidement de peur d’être mélangé ou amalgamé…
Source photo: Page Facebook "journée nationale pour défendre nos libertés".